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TOUT PASSE

  • D'APRÈS TOUT PASSE DE
    Vassili Grossman
  • MISE EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE
    Patrick Haggiag
théâtre
© Serge Bloch
  • 4 Mars 2017 - 19 Mars 2017
du lundi au samedi à 20h30 – dimanche à 16h - relâche le mardi
Durée
Durée : 1h30 – salle Jean-Marie Serreau

Ivan Grigorievitch est libéré au lendemain de la mort de Staline. Après avoir passé trente ans dans les prisons, les camps et en relégation, témoin de l’extermination des koulaks ukrainiens et de la grande terreur stalinienne, il tente de comprendre l’âme de ce peuple esclave et bourreau qui a survécu aux deux grandes tragédies du XXe siècle. Tout passe est un long récit d'une vitalité saisissante, sans presque aucune péripétie. Son ressort essentiel se résume en une méditation âpre et prophétique sur la société soviétique. Prophétique parce que c'est aujourd'hui que résonnent et se comprennent, plus encore qu'hier, les paroles de l'auteur.
Comme le souligne l’écrivain Daniel Rondeau : « Vassili Grossman, romancier russe né en 1905 dans l'une des capitales juives de l'Ukraine et mort à Moscou en 1964, aimait son peuple et sa mère. Son oeuvre rend compte du chant secret de ceux qui, dans la Russie stalinienne, croyaient encore que la liberté, la tendresse, la bonté étaient “le pain et l'eau de la vie” ».
Patrick Haggiag et Jean Varela portent à la scène les réflexions de l’auteur qui, d'abord consacré par le régime soviétique, prendra ses distances avec celui-ci et sera interdit de publication. Ce texte, achevé juste avant sa mort, est l’occasion pour le metteur en scène et l’acteur de suspendre grâce au théâtre le cours ordinaire de la vie et de prendre le temps de regarder ce qui demeure.

Le temps n’aime que ceux qu’il a enfantés, ses enfants, ses héros, ses travailleurs. Jamais, jamais il n’aimera les enfants du temps passé et les femmes n’aiment pas les héros du temps passé et les mères n’aiment pas les enfants des autres. Tel est le temps ; tout passe et il reste.

Vassili Grossman, Vie et Destin

Avec Jean Varela

Traduction Jacqueline Lafond | Avec la collaboration d’Anaïs Pélaquier | Version scénique Patrick Haggiag et Anaïs Pélaquier | Lumière, collaboration artistique Christian Pinaud | Costumes Colette Huchard | Peinture Muriel Chircop

Le texte est publié aux éditions Gallimard.

Production Cie In situ, sortieOuest – domaine départemental d’art et de culture de Bayssan, Scène conventionnée pour les écritures contemporaines Coproduction Domaine d’O

"C'est un spectacle fort, prenant, puisant ses racines dans l'histoire mais furieusement contemporain que nous propose le TGP. Là est peut-être la magie (ou l'une des magies) du théâtre : un texte, un comédien qui le donne et la rencontre entre une histoire, notre entendement et nos émotions. C'est ici parfaitement réussi." Benoît Lagarrigue Le Journal de Saint-Denis"Jeu intériorisé, présence impressionnante qui dit une douleur traversée de fulgurantes colères muettes, il arpente la scène cherchant dans les ombres du passé des raisons de vivre quand même, malgré tout, s'appuyant sur des murs qui se dérobent, tournant sur lui-même comme un fauve en cage, cherchant à respirer une liberté qui s'est évaporée... Un monologue poignant, une réflexion d'une actualité brûlante." Marie-Jo Sirach - l'Humanité

"Jean Varela incarne dans « Tout passe » un narrateur profondément humain et débonnaire, parfois anxieux et souvent en colère, jouant une multiplicité de personnages d’un URSS post-Staline à la population forcément divisée. Le coédien met tant de générosité et une empathie si sincère dans ses personnages que toute l’intelligence humaine de Vassili Grossman transparaît de sa personne." Hadrien Volle - Sceneweb

"C'est un spectacle fort, prenant, puisant ses racines dans l'histoire mais furieusement contemporain que nous propose le TGP. Là est peut-être la magie (ou l'une des magies) du théâtre : un texte, un comédien qui le donne et la rencontre entre une histoire, notre entendement et nos émotions. C'est ici parfaitement réussi." Benoît Lagarrigue - Le Journal de Saint-Denis

"C'est un spectacle fort, prenant, puisant ses racines dans l'histoire mais furieusement contemporain que nous propose le TGP. Là est peut-être la magie (ou l'une des magies) du théâtre : un texte, un comédien qui le donne et la rencontre entre une histoire, notre entendement et nos émotions. C'est ici parfaitement réussi." Benoît Lagarrigue Le Journal de Saint-Denis"Jeu intériorisé, présence impressionnante qui dit une douleur traversée de fulgurantes colères muettes, il arpente la scène cherchant dans les ombres du passé des raisons de vivre quand même, malgré tout, s'appuyant sur des murs qui se dérobent, tournant sur lui-même comme un fauve en cage, cherchant à respirer une liberté qui s'est évaporée... Un monologue poignant, une réflexion d'une actualité brûlante." Marie-Jo Sirach - l'Humanité

"Jean Varela incarne dans « Tout passe » un narrateur profondément humain et débonnaire, parfois anxieux et souvent en colère, jouant une multiplicité de personnages d’un URSS post-Staline à la population forcément divisée. Le coédien met tant de générosité et une empathie si sincère dans ses personnages que toute l’intelligence humaine de Vassili Grossman transparaît de sa personne." Hadrien Volle - Sceneweb

"C'est un spectacle fort, prenant, puisant ses racines dans l'histoire mais furieusement contemporain que nous propose le TGP. Là est peut-être la magie (ou l'une des magies) du théâtre : un texte, un comédien qui le donne et la rencontre entre une histoire, notre entendement et nos émotions. C'est ici parfaitement réussi." Benoît Lagarrigue - Le Journal de Saint-Denis

"C'est un spectacle fort, prenant, puisant ses racines dans l'histoire mais furieusement contemporain que nous propose le TGP. Là est peut-être la magie (ou l'une des magies) du théâtre : un texte, un comédien qui le donne et la rencontre entre une histoire, notre entendement et nos émotions. C'est ici parfaitement réussi." Benoît Lagarrigue Le Journal de Saint-Denis"Jeu intériorisé, présence impressionnante qui dit une douleur traversée de fulgurantes colères muettes, il arpente la scène cherchant dans les ombres du passé des raisons de vivre quand même, malgré tout, s'appuyant sur des murs qui se dérobent, tournant sur lui-même comme un fauve en cage, cherchant à respirer une liberté qui s'est évaporée... Un monologue poignant, une réflexion d'une actualité brûlante." Marie-Jo Sirach - l'Humanité

"Jean Varela incarne dans « Tout passe » un narrateur profondément humain et débonnaire, parfois anxieux et souvent en colère, jouant une multiplicité de personnages d’un URSS post-Staline à la population forcément divisée. Le coédien met tant de générosité et une empathie si sincère dans ses personnages que toute l’intelligence humaine de Vassili Grossman transparaît de sa personne." Hadrien Volle - Sceneweb

"C'est un spectacle fort, prenant, puisant ses racines dans l'histoire mais furieusement contemporain que nous propose le TGP. Là est peut-être la magie (ou l'une des magies) du théâtre : un texte, un comédien qui le donne et la rencontre entre une histoire, notre entendement et nos émotions. C'est ici parfaitement réussi." Benoît Lagarrigue - Le Journal de Saint-Denis

autour du spectacle

  • dim 05 mar 2017 - 16:00

  • dim 12 mar 2017 - 17:30

  • dim 19 mar 2017 - 17:30

dimanche 19 mars à l'issue de la représentation de Tout passe
discussion « Derrière le rideau » avec Anne-Laure Benharrosh