AFRICOLOR

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Badume's Band
Alèmayèhu Eshèté
Alèmayèhu Eshèté
Selamnesh & Alèmayèhu Eshèté
10 Déc 2010
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11 Déc 2010
20h
right
22e ÉDITION

VENDREDI 10 DÉCEMBRE À 20H : ÉTHIOPIE // Alèmayèhu Eshèté

 / Mahmoud Ahmed ayant annulé toute sa tournée pour des raisons d'obtention de la carte verte américaine qui l'oblige à rester aux USA, c'est l'Elvis éthiopien Alèmayèhu Eshèté qui le remplacera au pied levé.

Chant - Alèmayèhu Eshèté et la chanteuse Selamnesh + Le Badume’s Band : Voix - Éric Menneteau / Claviers - Olivier Guenego / Saxophone ténor - Pierre-Yves Merel, Xavier Pusset / Guitare - Rudy Blas / Basse - Étienne Callac / Batterie - Antonin Volson / Percussions - Jonathan Volson /

Alèmayèhu Eshèté est à la tête de l'une des discographies les plus abondantes d'Éthipie. Il est aussi l'une des voix mythiques du "swinging Addis", roucoulante sur des ballades guimauve ou déchirée sur des rocks fiévreux. Ses références s'appellent Little Richard, Nat King Cole, Pat Boone ou - bien évidemment - Elvis.

Les cheveux aujourd'hui grisonnants mais toujours impeccablement crantés, ce vieux teenager adore faire varier son âge au gré des interviews, jouant sur le décalage entre calendriers occidental et éthiopien (7 ans d'écart). Alèmayèhu Eshèté est né en 1941 à Djamma, ville de la province du Wèllo. D'origine très modeste, le jeune homme doit affronter les foudres paternelles lorsqu'il commence à traîner et à chanter dans les night clubs des quartiers chauds. On raconte que, parfois, son père déboulait en plein milieu d'un set, et le ramenait à la maison par la peau du dos. À l'âge de 20 ans, Alèmayèhu Eshèté est remarqué par le colonel Rètta Dèmèqè qui l'enrôle dans le célèbre Police Orchestra. À cette époque seules les formations institutionnelles étaient habilitées à se produire en public et le Police Orchestra était l'un des plus fameux (avec L'Orchestre de la Garde Impériale).

Alèmayèhu Eshèté remporte son premier succès en 1960 avec "Betchègna kèrtata" ("Seul et désemparé"). Interprète, Alèmayèhu Eshèté est aussi auteur et compositeur et ses chansons parlent des conflits familiaux, de la piété filiale, de la conduite à tenir dans la vie et des vertus du travail. Le chanteur était pourtant détesté par les vieilles générations qui voyaient en lui un suppôt de la dégradation des mœurs aveuglées par les accents rock n’roll de sa musique, en dépit de ses textes moralisateurs. De la fin des années 60 jusqu'en 1974 (date où le colonel Menguistou renverse le plus vieil empireur du monde), Alèmayèhu Eshèté a été une star. Obligé de s'exiler, il poursuit sa carrière, éternel teenager éthiopien, telle une étoile patinée.  

1re PARTIE - UKANDANZ

Claviers - Frédéric Escoffier / Batterie - Guilhem Meier / Saxophone ténor - Lionel Martin / Guitare - Damien Cluzel /
Quartet électrique nourri de rythmes éthiopiens, d’influences rock, de musique indienne et improvisée, uKanDanz voyage
entre l’éthio-groove et les musiques actuelles.

ET AUSSI :

18H : PROJECTION « Le Baroque Nomade en Éthiopie, à la rencontre des Azmari », DOCUMENTAIRE SUR LA RÉSIDENCE EN ÉTHIOPIE DE L’ENSEMBLE XVIII-21 (MUSIQUE BAROQUE)

Réalisé par Grégoire Mercadé, ce film documentaire et musical nous fait suivre la rencontre et les émotions partagées par des artistes traditionnels éthiopiens, emmenés par le fabuleux danseur Melaku Belay, avec les musiciens du XVIII-21-Le Baroque Nomade, conduits par Jean-Christophe. Des premiers moments passés dans l'Éthiopie des Hauts Plateaux jusqu’au grand concert Africolor donné en décembre 2009, nous assistons à la genèse d'un spectacle merveilleux, vivant, métissé et contemporain...

Film de 52' de Grégoire Mercadé – Prod. Kanjil / Cogitoergo Video 

 

SAMEDI 11 DÉCEMBRE À 20H : MUSIQUE KABYLE

TAKFARINAS : HOMMAGE À SLIMANE AZEM // concert complet

INÉDIT AFRICOLOR

Chant - Hacene Zermani (Takfarinas) / Choristes - Nacira Mesbah, Marsha Nelzy / Clavier - Rafik Korteby / Batterie - Hervé Le Bouché / Basse - Thérèse Henry / Guitare - Malik Kerrouche / Banjo - Djemai / Percussions - Djamel Hamiteche / Trompette - Philippe Hulot / Saxophone - Farid Zehouane / Violon - Amin Chaffaï /

Arrivé en France en 1937, Slimane Azem a non seulement tracé la route de la chanson algérienne d’expression kabyle, mais il a porté la parole d’une génération d’hommes poussés, par nécessité économique, vers l’exil. Il est la voix que des milliers de travailleurs entendaient dans les petits hôtels, les foyers et les cafés. Sa première chanson, A Mûh a Mûh (1940), consacrée à l’émigration, servira de prélude à un répertoire riche et varié qui inspirera bien des chanteurs, de Lounes Matoub à Takfarinas.
Takfarinas a appris la musique en improvisant sur une guitare de fortune et en écoutant notamment Slimane Azem. Depuis sa première apparition scénique en 1979, il n’a cessé de donner un souffle nouveau à la chanson kabyle en osant le mélange.
D’une voix chaude et puissante, accompagné de son mandole à deux manches, Takfarinas chante la culture berbère, l’Algérie et l’exil, en kabyle et en français. Rendre cet hommage à Slimane Azem à Saint-Denis est pour lui un honneur et un grand bonheur.

1re PARTIE - BETEKA

Karim Bétéka jouera en première partie de Takfarinas et dans trois bars de Saint-Denis.

Les dates et lieux des concerts:

Le Palmier, 142 rue Gabriel Péri 
DIMANCHE 21 NOVEMBRE, à (partir) de 16h

Le Longchamp, 37 rue Gabriel Péri 
SAMEDI 27 NOVEMBRE, à (partir) de 16h

Le Voltigeur, 21 rue Auguste Delaune 
SAMEDI 4 DÉCEMBRE, à (partir) de 16h 
 

INÉDIT AFRICOLOR / « LA 25e CORDE » : SAMI PAGEAUX-WARO & KAHINA ZAIMEN

Kahina Zaimen arrive à la Réunion il y a cinq ans comme professeur de violon alto. Elle découvre alors le maloya de Danyel Waro et rencontre Sami Pageaux-Waro, son fils. Ils décident de monter un duo. La kora et le violon sont les deux instruments les plus emblématiques de leur culture respective et le duo qu’ils intitulent « La 25e corde », se lance dans un travail d’improvisation et d’harmonisation de morceaux traditionnellement joués par percussions et voix à l’unisson.Pour le concert d’Africolor, le duo élargit son répertoire en travaillant des morceaux de Slimane Azem, des chansons que connaît Kahina pour les avoir fredonnées petite.

 

 Une exposition autour de Slimane Azem est proposée par la maison Amazigh de Saint-Denis

Production Accent aigu / africolor
Avec le soutien du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, du ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Île-de-France), du Conseil régional d’Île-de-France, de l’Organisation Internationale de la Francophonie, de l’ADAMI, de la SPEDIDAM
et de la SACEM