Vous êtes ici

CONCERT DIMITRI CHOSTAKOVITCH

Concerto pour piano nº 1 opus 35 en do mineur
Concerto pour piano nº 2 opus 102 en fa majeur

  • CONCEPTION ET INTERPRÉTATION
    Michalis Boliakis, Hugo Sablic, Lise Charrin, Noé Nillni et Jérémy Peret
musique
© Serge Bloch
  • 2 Mai 2017
à 20h
Durée
Durée estimée : 1h15 – salle Roger Blin

En cette fin de saison théâtrale décidément tournée vers la Russie, le concert proposé par Michalis Boliakis et Hugo Sablic met à l’honneur le grand Dimitri Chostakovitch, avec l’interprétation de ses Concertos nº 1 et nº 2. Le premier, opus 35 en do mineur pour piano, trompette et orchestre à cordes, a été composé et créé en 1933. Le deuxième, opus 102 en fa majeur pour piano et orchestre, a été créé au Conservatoire de Moscou, le 10 mai 1957 ; soixante ans – presque jour pour jour ! – avant que Michalis Boliakis et Hugo Sablic ne s’en saisissent. Considéré comme le Beethoven du XXe siècle et reconnu dès son plus jeune âge en URSS et dans le monde entier, Dimitri Chostakovitch a alterné les thèmes et les tons tout au long de sa vie et de ses créations, évoquant l’éternelle Russie ou abordant des sujets plus personnels.

Michalis Boliakis, au piano, et Hugo Sablic, aux percussions, invitent des musiciens complices à former un orchestre réduit et à décaler certains de leurs instruments pour révéler, notamment, l’esprit percussif qui caractérise ces deux oeuvres ; les accents martelés et féroces du piano dans le Concerto nº 1, avec lequel le cuivre brillant ouvre un dialogue épique, et les percussions subtiles parsemées dans le Concerto nº 2. Le tout, enveloppé dans un écrin souple de cordes, n’est pas avare en envolées lyriques.

La Musique (1957-1958) dédié à Dimitri Dimitrievitch Chostakovitch 

Il est en elle une flamme miraculeuse,
En sa présence le reste s’estompe.
Elle seule parle avec moi
Quand les autres ont peur de m’approcher.
Quand le dernier ami a détourné ses yeux,
Elle a été avec moi dans ma tombe
Et elle a changé comme le premier orage
Ou comme si toutes les fleurs se mettaient à parler.

Anna Akhmatova, Septième livre – 1936-1964 (traduction Jeanne et Fernand Rude)

Michalis Boliakis, piano
Hugo Sablic, percussions
Lise Charrin, piano
Noé Nillni, trompette
Jérémy Peret, guitare