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AVEC ANDRÉ MARKOWICZ

Avec les élèves du Conservatoire national Supérieur d'art dramatique

Traduire le théâtre russe

« Que connaît-on en France du théâtre russe du début du XXe siècle ? — Tchekhov, quelques pièces de Gorki… C’est tout.
Mais c’est une période d’une richesse inouïe… Sous le choc, et sous l’indignation d’Oncle Vania, Tolstoï, le patriarche, se remet au théâtre, et écrit deux chefs-d’oeuvre : Le Cadavre vivant et une pièce testament, Et la lumière luit dans les ténèbres. Et puis, de fait, il y a Gorki, amené au théâtre par Tchekhov, et puis il y a cet écrivain extraordinaire, extravagant, Léonid Andréïev, qui invente une nouvelle poétique à chaque pièce qu’il écrit. Et puis il y a le théâtre poétique d’Innokenti Annenski, le théâtre symboliste d’Alexandre Blok, le théâtre futuriste de Vladimir Maïakovski.
Au fur et à mesure des années, j’ai traduit le théâtre de Tolstoï, la plupart des pièces du jeune Gorki, des pièces de Léonid Andréïev. Et je voudrais traduire encore…
Mais je ne veux pas traduire seul. Un texte de théâtre naît de la confrontation, de l’écoute. En 2016, Frédéric Plazy m’a offert de travailler à la Haute école de théâtre de Lausanne, la Manufacture, avec les élèves – l’idée était de lire ensemble les pièces. Travailler seul, faire lire, écouter, repartir travailler, pour corriger, et puis donner un texte qui serait commun.
Cette expérience, d’une richesse incroyable, je voudrais l’élargir. Faire découvrir des textes à de jeunes acteurs, et découvrir moi-même le texte de ma traduction en lisant avec eux. »

André Markowicz

Avec le Conservatoire national supérieur d’art dramatique et l’école Claude Mathieu